5. liberté et joie /couple/ enfants
Qu’en est-il de la préservation de cette joie intérieure personnelle pour des êtres jeunes, qui aspirent à s’unir pour former un couple générateur d’enfants ?
L’amour est ce qui engendre les enfants.
Naturellement, la réunion des polarités mâle et femelle est indispensable à ce
processus biologique d’engendrement. Ainsi, l’amour dans la réunion des
polarités mâle et femelle est la première étape (bien que certains enfants
puissent être engendrés de façon apparemment accidentelle sans que l’amour se
soit établi entre les deux êtres qui sont leurs père et mère).
Lorsque deux êtres réunissent dans l’amour et la joie
leurs polarités, l’aboutissement par l’engendrement, la gestation et la
naissance d’un enfant, est une forme d’aboutissement qui n’exclut pas la
poursuite de la relation homme /femme et la recherche de la joie intérieure
dont nous avons parlé précédemment.
On peut ajouter qu’il peut y avoir une joie
intérieure partagée, et cela est nécessaire lorsqu’il y a parentage d’un ou de
plusieurs enfants. Alors la joie intérieure commune, qui est le foyer auquel la
famille trouve son feu d’amour et de lumière, doit être nourrie, partagée,
cultivée, honorée. Il arrive parfois qu’elle se substitue un temps à la joie
intérieure individuelle pour certains membres de la famille. Cela est en
quelque sorte assez naturel mais, tôt ou tard, il importe qu’un chemin de joie
individuel puisse également, soit se retrouver ou se recréer, soit s’établir. Cela est liberté. Sans liberté, il n’y a
pas de joie authentique.
Il importe également de savoir justement à quel point
la liberté, génératrice de joie authentique, est indispensable dans les
relations entre hommes et femmes. Cela ne signifie pas que cette liberté soit
une anarchie, ni une absence de respect de ce que vous appelez l’autre... Car
pour nous il n’y a pas d’autre : vous êtes Un, déployés en différentes
formes, manifestations, corps physiques, personnalités, âmes. Par conséquent, lorsqu’il
y a non respect d’un autre, il y a non respect de soi.
Ainsi la liberté est un facteur indispensable de la joie intérieure, qui ne doit jamais s’éteindre et qui n’appartient qu’à chacun d’entre vous, pour soi. Vous pouvez bien évidemment partager cette joie intérieure entre vous à partir du moment où vous la cultivez pour vous-même. Elle n’a pas non plus à être cachée : au contraire, elle ne peut que se nourrir en rayonnant, mais il importe encore une fois que la relation et les joies de la relation ne se substituent pas à la vivacité de cette joie intérieure de chaque individu concerné.
© Voix de Lumière, via Christine Anne K. 2010